Simon Arcand dit Bourdelais

Simon Arcand, dit Bourdelais, fut le premier et le seul membre de la famille Arcand à immigrer de la France vers sa colonie canadienne. Selon les recherches du généalogiste André Clément, il serait né en 1663, d’après l’âge mentionné sur sa sépulture.

Simon serait arrivé en Nouvelle-France vers 1683 ou 1684. Selon l’édition du 27 septembre 2012 de la revue 7 jours, dans le cadre du projet « Le Québec, Une histoire de famille », Simon s’est enrôlé en 1683 dans la milice de la marine française pour combattre les Iroquois en Nouvelle-France. À noter ici, que l’on parle bien de la Milice de la Marine et non pas du Régiment de Carignan-Salières.

Après trois ans de service au sein de la milice, Simon épouse Marie Anne Inard le 10 février 1687 à Batiscan. C’est sur leur acte de mariage que nous découvrons les noms de ses parents : Anthoine Arcan et Jeanne Poulette, de la paroisse de Ste-Croix, Archevêché de Bordeaux. Cette information indique qu’il est originaire, ou que ses parents habitaient, cette localité. Bien que la ville de Bordeaux possède une paroisse du nom de Ste-Croix, aucune trace de baptême au nom de Simon Arcand n’a été retrouvée, ni aucune autre information concernant des individus portant ce nom.

Il est à noter que l’orthographe du prénom de son père diffère de ce que mentionnent plusieurs arbres généalogiques en ligne. Cela pourrait être dû à une erreur de transcription plutôt qu’à une orthographe correcte. Il ne faut donc pas en tenir compte à 100%.

En 1687, Simon s’installe à Batiscan avec son épouse. En 1702, ils quittent Batiscan pour s’établir à Deschambault-Grondines. De son mariage avec Marie Anne, il eut dix enfants :

  • Pierre (1689)
  • Jean (1692)
  • Joseph (1694)
  • François (1696)
  • Simon (1699)
  • Marie-Anne (1700)
  • Antoine (1702)
  • Marguerite (1706)
  • Geneviève (1708)

Le 10 juillet 1711, Simon obtient gain de cause devant le Conseil souverain contre trois individus pour excès de violence. Le jugement stipule que les trois individus doivent payer la somme de 50 livres à Simon à titre de dédommagement.

Le 1er août, quelques mois avant son décès, Simon et son épouse procèdent devant notaire au partage de leurs biens. Finalement, Simon décède le 8 décembre 1733 à Deschambault, à l’âge de 70 ans. Marie-Anne lui survit quelques années et décède le 9 janvier 1741.

Note de l’auteur: Ce qui m’épate de son histoire, c’est qu’à l’âge de 20 ans environ, Simon a fait le choix de tout quitter en terre patrie. Sa famille, ses amis, pour faire le choix de venir en Nouvelle-France. En premier lieux comme milicien puis de rester pour fonder une famille. Sans information additionnelle, nous ne pouvons savoir s’il a pu recevoir quelconque communication de ses parents, ou même d’avoir fait le voyage de retour pour les visiter. A l’âge de 20 ans, il a pris une décision qui a changé sa vie à jamais et par de ce fait, créé la notre en Amérique.

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